Choix du carrelage

Après-midi transport ce samedi 21 décembre : avec un break et une remorque à double essieu, nous sommes allés chercher notre carrelage commandé il y a déjà plusieurs semaines. Nous profitons d'un déstockage pour obtenir un prix très intéressant sur un carreau de grande qualité. Il s'agit du modèle Elite de la gamme Bluestone Avantgarde fabriqué par la société italienne Cotto d'Este, un grès cérame d'une épaisseur de 14mm. J'aurais préféré le format 60/60 mais nous avons opté pour le modèle qui était disponible immédiatement (45/45) afin de bénéficier de l'offre avantageuse. Ce format s'avère finalement plus harmonieux par rapport aux proportions élancées de notre séjour (3,45 x 10,85m). Au niveau de l'aspect, ce carreau présente - comme son nom l'indique - une similitude avec la pierre bleue naturelle, bien que la vraie pierre bleue apparaît plus foncée lorsqu'elle est polie de la même manière que ce carrelage. La surface est piquetée de petits creux qui lui donnent un aspect un peu rustique (ce qui n'est pas déplaisant dans le cadre d'une rénovation) et présente bien sûr aussi les petites tâches blanches caractéristiques de la pierre bleue (imitation des petits fossiles typiques des roches calcaires crinoïdiques).
Au total, nous avons ainsi transporté à trois de quoi couvrir 60m² de sol au rez-de-chaussée, soit 69m² de carreaux et 44m' de plinthes. Il n'a heureusement fallu que deux trajets pour déplacer quand même une tonne et demi de marchandise !
La fourniture est assurée par la société MDS CONCEPT à Wavre.

Bye bye parquet, welcome OSB !

L'entrepreneur général nous recommande chaudement de mettre à niveau le plancher (très déformé) du premier étage. Solution choisie : démontage du plancher existant, pose de cales pour mise à niveau, puis nouveau plancher en panneaux de lamelles minces, longues et orientées. En anglais : Oriented Strand Board, ou OSB.
Malgré certains avis qui le déconseillent, nous envisageons de le peindre à l'aide d'une triple couche dont la dernière avec une qualité 'extérieur' résistante à l'usure. Nous pourrons choisir une couleur personnalisée tout en conservant un léger motif original du panneau bois.
On fait l'économie du parquet tout en permettant la pose future d'un parquet par dessus.

Une équipe gagnante

Les travaux ont débuté réellement ce lundi 24/11.
Après cinq jours de chantier, 95% des démontages et démolitions sont achevés. La semaine qui suit sera la première semaine de 'rénovation' proprement dite.
Le mesurage des baies a été effectué par le menuisier pour confirmation de la commande des châssis et préparation du travail chez le fabricant (pose prévue mi-février et plus pour Noël comme nous l'espérions début octobre).
Avant d'aller plus loin, nous vous présentons ci-dessous les différents intervenants qui feront de notre projet une réalité construite.
- Gros-œuvre et parachèvements : GUTS SPRL à 7863 Ghoy ;
- Menuiseries extérieures en bois : CHERBAI SCRL à 6950 Harsin ;
- Chauffage et sanitaire : SANIFAN SPRL à 1325 Perwez ;
- Électricité : ELECTROFAN SPRL à 1300 Wavre ;
- Ingénieur stabilité : François DELVAUX à 1348 Louvain-la-Neuve ;
- Architecte : Stanislas MICHOTTE à 1070 Anderlecht (c'est moi ;-).

Choix de la sous-chape isolante

La voûte en brique qui constitue le plancher entre rez et cave nous oblige à prévoir un support plane et rigide pour permettre la pose des techniques (canalisations de chauffage, d'électricité et de distribution d'eau). Déterminés au départ à placer une sous-chape en béton léger à base de billes d'argile expansé (Argex), nous avons du renoncer à cette solution faute de fournisseur proche et devant l'urgence de la pose.
Sur recommandation de l'entrepreneur, nous avons donc choisi de la réaliser à l'aide de polystyrène expansé (EPS) recyclé. Le produit commercial qui sera donc mis en œuvre se nomme StyroBet et comporte un coefficient de conductibilité thermique près de 2 fois inférieur à celui de l'Argex (donc 2 fois plus isolant).
La différence par rapport à l'illustration ci-dessus est que nous avons une voûte en brique au lieu de la dalle béton (4) et que les canalisations seront posées sur la sous-chape (3), donc noyées dans la chape de finition (2).

Des mesures au niveau du ménage ?

Les conseils de l'ICEDD, à l'occasion de la semaine de l'énergie, l'année passée à Gembloux.

Démolitions et démontages préalables

Début des travaux ce vendredi 3 octobre, avec le démontage des faux-plafonds, la démolition des cloisons et du revêtement de sol. Déjà un conteneur de 9 m³ rempli. L'objectif est de pouvoir fermer le bâtiment (avec les nouveaux châssis) avant les fêtes de fin d'année. Il va donc falloir jouer serré sur le mois d'octobre pour garantir le mesurage des baies 8 à 9 semaines avant Noël.

Choix de l'isolant acoustique intérieur

Pour garantir une isolation acoustique suffisante aux bruits aériens, nous avions l'intention de prévoir un matelas de laine de verre dans toutes les cloisons légères du premier étage. Mais nous apprenons avec surprise par des amis que les laines minérales présentent un risque pour la santé à cause de leurs fibres qui se fixent dans le système respiratoire. En outre, leur fabrication implique une consommation d'énergie plus importante que les laines végétales ou animales (ces dernières étant seulement traitées au sel de bore).
Notre choix s'est donc porté sur le panneau flexible de cellulose, pour lequel nous avons obtenu les informations nécessaires auprès de la firme allemande Homatherm. Selon celle-ci, s'il est monté en panneau de 6 cm dans un cloison composée de 2x Fermacell + Panterre, cet isolant permet d'atteindre un affaiblissement acoustique de 60 dB. Nous allons en tout cas prévoir un panneau de 5 cm dans une cloison de type 'metal-stud' avec 2x 2 panneaux de plâtre de 12,5 mm. Ceci devrait suffire à assurer un confort satisfaisant dans les chambres à coucher.

Un petit bout d'histoire ...

Grâce au portail du 'Patrimoine Cartographique de Wallonie' mis à disposition du public sur le web, on peut facilement retrouver d'anciennes cartes du territoire belge, dont certaines remontent même au XVII^ème siècle !
La carte dont est extraite l'illustration ci-dessus date de 1866. Elle confirme ce que nous avons appris par l'ancien propriétaire et la voisine : notre maison est le prolongement du corps de logis d'une ancienne ferme (le mur mitoyen est double). Selon cette carte, l'établissement était implanté en carré et couvrait l'ensemble du terrain aujourd'hui morcelé en plusieurs parcelles. Après quelques démontages dans la maison, et au vu de la technique utilisée pour les planchers, il est possible que notre future habitation n'ait été à l'origine qu'un simple volume de grange, mitoyen au corps principal. Dans son aménagement ultérieur en logement, la façade aurait été alors 'calquée' sur le rythme de celle du corps de logis.

Un projet qui prend forme

Ce week-end, après plusieurs esquisses de la façade arrière, nous nous mettons d'accord sur une solution simple, économique et contemporaine à la fois.
Avec notamment les travaux suivants :
PHASE 1 (fin 2008) : démolition ancien WC extérieur, modifications baies rez-de-chaussée et 2^ème étage, remplacement tous châssis;
PHASE 2 (Ph1 + 3 à 5 ans) : isolation et bardage bois sur façade, enduit sur mur rez extérieur, renouvellement couverture (tuiles au lieu Eternit) et pose Velux.

Propriétaires !

Nous y sommes enfin : nous avons signé ce lundi 17 mars 2008 les actes notariés relatifs à l'achat de notre maison et au crédit hypothécaire qui s'y rapporte.
D'abord le crédit chez le notaire Olivier Dubuisson à Ixelles, puis l'achat chez le notaire Patrick Bioul à Gembloux. La déontologie prévoit en effet que ce soit le notaire du vendeur qui instrumente la vente lorsque le contrat de bail en vigueur prévoit un droit préemption pour le locataire (droit que celui-ci n'a pas exercé).
Nous allons d'ailleurs lui signifier notre renon - et pas renom - par lettre recommandée cette semaine. Le préavis de 6 mois prendra cours le 01/04 pour se terminer le 30/09/2008.
Nos travaux de rénovation/transformation pourront donc débuter en octobre.

Plus compacte pour moins de déperditions

Extrait de "La conception globale de l'enveloppe et l'énergie - Guide pratique pour les architectes" :

La compacité d’un bâtiment permet de qualifier les volumes construits en indiquant leur degré d’exposition aux conditions climatiques ambiantes.
Elle s’exprime comme le rapport du volume habitable V (en m³) à la surface d’enveloppe extérieure de déperdition A_T (en m²) ou encore comme le rapport de la surface d’enveloppe à la superficie protégée thermiquement A_ch (appelé facteur de forme).
Comme une enveloppe de bâtiment correspond à sa surface de "peau" en contact avec les différents milieux extérieurs (air, eau, terre,...), c’est essentiellement par ces contacts que les échanges thermiques auront lieu entre climat intérieur et climat extérieur.
Un bâtiment présentant un volume maximum pour une surface minimale d’enveloppe extérieure sera évidemment plus performant vu sous le seul angle des échanges thermiques.
La sphère ou la demi-sphère (l’igloo) sont les formes idéales.
Sans aller à cet extrême, nous dirons que les formes "trapues", "carrées" sont celles qui sont les plus efficaces.
Toutes les excroissances volumétriques ou planes animant ces volumes de base seront autant de surfaces d’échange de chaleur et diminueront la compacité.
Les mêmes considérations au point de vue micro-urbain peuvent mener à la densification de l’habitat et au groupement de celui-ci.

A titre de comparaison, une maison mitoyenne a en moyenne une compacité 40% plus élevée que celle d'une maison '4 façades' d'un niveau et demi.

Passage à l'acte ?

Notre dossier définitif de demande de crédit hypothécaire a enfin été clôturé ce jeudi avec les dernières signatures (contrats d'assurance "solde restant du"). Nous sommes impatients de signer l'acte de vente pour pouvoir signifier à la locataire de manière officielle notre intention d'occuper le bien (préavis de 6 mois). Dès qu'elle aura quitté la maison, nous pourrons alors entamer les travaux de rénovation.