29/02/2008

Plus compacte pour moins de déperditions

Extrait de "La conception globale de l'enveloppe et l'énergie - Guide pratique pour les architectes" :
La compacité d’un bâtiment permet de qualifier les volumes construits en indiquant leur degré d’exposition aux conditions climatiques ambiantes.
Elle s’exprime comme le rapport du volume habitable V (en m³) à la surface d’enveloppe extérieure de déperdition AT (en m²) ou encore comme le rapport de la surface d’enveloppe à la superficie protégée thermiquement Ach (appelé facteur de forme).
Comme une enveloppe de bâtiment correspond à sa surface de "peau" en contact avec les différents milieux extérieurs (air, eau, terre,...), c’est essentiellement par ces contacts que les échanges thermiques auront lieu entre climat intérieur et climat extérieur.
Un bâtiment présentant un volume maximum pour une surface minimale d’enveloppe extérieure sera évidemment plus performant vu sous le seul angle des échanges thermiques.
La sphère ou la demi-sphère (l’igloo) sont les formes idéales.
Sans aller à cet extrême, nous dirons que les formes "trapues", "carrées" sont celles qui sont les plus efficaces.
Toutes les excroissances volumétriques ou planes animant ces volumes de base seront autant de surfaces d’échange de chaleur et diminueront la compacité.
Les mêmes considérations au point de vue micro-urbain peuvent mener à la densification de l’habitat et au groupement de celui-ci.

A titre de comparaison, une maison mitoyenne a en moyenne une compacité 40% plus élevée que celle d'une maison '4 façades' d'un niveau et demi.

Situation de la maison

Situation de la maison
Une bonne accessibilité, à la jonction de trois provinces.